Église Saint-Loup (Evêque de Troyes) du XIIe, XIIIe et XVe siècle. Ancien prieuré-cure de l'Ordre de Saint-Augustin, l'église est mentionnée dans les archives en 1160 comme dépendance de la collégiale de Saint-Quiriace (Provins). La construction de la nef à deux travées remonte à cette époque, mais les ogives en lambris datent du XVe siècle. La tour-clocher, flanquée d'une tourelle à meurtrières, est haute de 34 mètres.

 

 

 


 

Ferme-château de Chenoise

Il ne subsiste aucun vestige de l'ancien château médiéval, demeure des Comtes de Champagne et de Brie au XIIe siècle. Seuls demeurent les bâtiments de la basse-cour fortifiée, entourée de douves, construite par Jean de Castille entre 1650 et 1667, année de sa mort. Le porche était autrefois fermé par un pont-levis, comme en témoignent les deux ouvertures qui le surmontent.

 

 

 

 

 


 

La Girouette, située au-dessus du pavillon d'entrée de la ferme-château, cette girouette représente une girafe menée par un homme. L'animal, offert au roi Charles X, a  effectivement fait une étape à Chenoise en 1827, en remontant vers Paris. La girouette commémore cet évènement.

Anecdote de la Girouette

Du Château médiéval de Chenoise ne subsistent que les communs, l’entrée et la ferme.

Le pavillon d’entrée était surmonté jusqu’il y a quelques années d’une étonnante girouette représentant une girafe (actuellement décrochée pour remise en état). Elle commémore l’étape effectuée par la première girafe accueillie sur le sol français en 1826.

Elle fut offerte par Méhémet Ali, Vice-roi et Pacha d’Egypte, à Charles X pour renforcer les liens privilégiés entre la France et son pays.

Après une traversée de 25 jours sur un navire italien, « notre » girafe posa le 31 Octobre 1826 ses sabots à Marseille. Elle y passa l’hiver, grandement choyée, et en repartit le 20 Mai suivant pour rejoindre, en grand cortège, la capitale.

Partout sur son chemin, elle suscita ferveur et dévotion, une véritable « girafomania » !

Chenoise eut donc le privilège d’accueillir une nuit en son château ce prestigieux animal au cours de son épique traversée de France.

Son entrée dans Paris eut lieu le 30 Juin 1827 après un voyage triomphal de 41 jours. Elle fut solennellement présentée au Roi Charles X et à la cour le 09 Juillet puis regagna le Jardin des Plantes (alors « Jardin du Roi ») pour y profiter d’un repos bien mérité.

Elle vécut 18 ans, mourut le 12 Janvier 1845 et fut naturalisée.

Elle fait désormais partie de la collection zoologique du Museum d’histoire naturelle de La Rochelle.

 

 


 

Le kiosque, rénové en juillet 2010

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Edito sur L’Abbaye de Jouy

Connaissais-vous l’Abbaye de Jouy ?

Elle est blottie au creux d’un vallon, cachée entre plaine et foret….

Bâtie du Xllè au Xlll siècle, cette abbaye cistercienne, filles de Cîteaux (je ne connais pas son rang) a subi bien des transformations et des malheurs…selon la légende, elle serai née d’un vœu

Voici son histoire : un capitaine au long cours ‘’ partait ‘‘vers des iles lointaines pour le commerce d’un riche marchand des Foires de Provins .il devait rapporter des étoffes rares, des pierres précieuses, des épices aux goûts exotiques, de l’encens, de la myrrhe. Il demanda à l’évêque de bénir son bateau .Celui –ci accepta. Quand il arriva au quai ou était le navire, il fut reçu par une bordée d’injures, de blasphèmes et de quolibets. Les marins eu libre temps avant le long voyage en avaient profité pour aller se saouler de cafés en bistrot, en compagnie des filles du port !!

Outré, l’Évêque refusa sa bénédiction et s’en retourna furieux se plaindre au capitaine. Celui- ci, navré mais fort croyant, ne voulait pas s’engager dans un tel voyage, sans la protection des dieux.

Il promit à l’Évêque de faire construire une chapelle…, une église…, une Abbaye…, enfin un édifice religieux, si celui-ci acceptait quand même de bénir ‘’ la Belle Poule ‘’ sa si belle caravelle…ce qui fut dit, fut fait !!Et le voyage se passa bien.

Plus tard, beaucoup plus tard, le Capitaine se promenait à cheval dans la foret avec un seigneur des environs .Les chevaux avaient soif, les hommes étaient fatigués. Ils s’arrêtèrent au bord d’une mare, au creux d’un vallon. Une vieille chapelle, à demi en ruine, étouffée par les ronces et les orties, gisait abandonnée. Des sources d’eau fraîche coulaient un ruisseau, le calme, la paix régnait ici.

Le capitaine touché par tant de sérénité leva les bras au ciel, le regard dans les nuages et dit en se signant ‘’ c’est ici que je construirai une église…, non une abbaye !’’

Et c’est ainsi que naquit ‘’ L’Abbaye de Jouy’’.La foret qui l’entoure, propriété des moines, porte son nom’’ foret de Jouy l’Abbaye’’ Le large chemin porte aussi son nom ‘’route de Jouy ’’Il part de l’abbaye, passe dans la foret, les prés, pour arriver à Provins en ville haute par la porte de Jouy .LaD75 fut construite sur la propriété des frères Abbés. A cet endroit, se trouvait 3 étangs en ‘’cascade ‘’eau nécessaire pour les besoins de l’abbaye mais aussi pour l’élevage des poissons (surtout des carpes) qui servait à leur alimentation .

L’Abbaye était florissante, riche et puissante. Elle vivait en autarcie. Tous les corps de métiers y était représentés. Elle possédait beaucoup de terre et de forêt.

Hautefosse était une carrière pour la construction.

Rhubantard avait sa grande au dîmes. Un moulin a vent y écrasait le grain fourni par les métayers de ses fermes.

La puissance d’une abbaye se remarquait par différents signes, dont le pigeonnier. Celui de l’abbaye de Jouy est imposant. Il servait à divers usages : élever des pigeons, bien sûr, pour la nourriture et les messages mais aussi rendre la justice. C’est l’abbé prieur qui réglait tous les différents.

A la révolution, il ne restait plus qu’une dizaine de moines.

Les biens furent confisqués, pillés, brûlés. Pas de documents restent de cette époque, juste quelques objets éparpillés et sauvés :

A BANNOST, toutes les boiseries qui se trouvent au fond de l’église, derrière et autour de l’autel, ainsi que le lutrin, un magnifique aigle,

A SAINT AYOUL, (église) :l’orgue, ainsi que les boiseries des deux chapelles latérales.

Voila la belle et triste histoire de Jouy l’Abbaye, et aussi tout ce que j’en sais !

Ah j’oubliais, c’est une propriété privée qui ne se visite pas. A voir seulement de la petite route qui y conduit.

"Lucienne Bontour"

  

 

 


 

Forêt de Jouy (1 632 hectares), dont "Le chêne de Montauban" environ 350 ans, gouffre de "la fontaine Godeau".

Cette forêt domaniale plantée essentiellement de chênes rouvres et pedonculés, est le paradis des chevreuils, sangliers, lièvres et lapins.

 


 


Lavoir des Bordes.


 

  



 

 

Diaporama

Cucharmoy

Le village est situé à 10 km au nord-ouest de Provins et à 16 km au nord-est de Nangis

 

Le système hydrographique de Cucharmoy se compose d'un seul cours d'eau référencé : le ruisseau l’ Yvron, long de 30,1 km1affluent de l'Yerres en rive gauche, qui limite la commune au nord-ouest.

Sa longueur linéaire globale sur la commune est de 1,19 km2.

La commune compte deux hameaux3 : Le Plessis aux Tournelles (ancienne mairie), le Chanoy.

 

Depuis le 1 janvier 2019, Chenoise est rattachée à la nouvelle commune de Chenoise-Cucharmoy (77109). En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 741 dont 86 % de maisons et 12,4 % d’appartements.

 

L'église paroissiale dédiée à sainte Geneviève appartient au diocèse de Sensdoyenné de Provins.

 

 

En 1560, Charles IX, fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, est roi à 10 ans. Sa mère assure la régence. Les guerres de religion éclatent. L’église de Vanvillé est brûlée par les protestants. En 1562, le prince de Condé brûle Cucharmoy et Saint-Just. En 1567, l’armée protestante pille Montereau, Bray et Nogent-sur-Seine, dévaste Chalautre-la-Petite et Chalmaison[réf. nécessaire].

En 1776, Cucharmoy comptait 70 feux et 200 communiants[réf. nécessaire].

En 1839, le village, situé dans une plaine compte 326 habitants. Son terroir est en terres labourables et bois16.

 

 

La mairie-école était excentrée jusqu'en 1887 et se trouvait à Cucharmoy, à environ 3 km du centre d’habitation de la population. La municipalité décide alors la construction d’une école et d’une mairie au Plessis-aux-Tournelles. La nouvelle mairie-école est mise en service en 18883.

Le 1er janvier 2019, la commune fusionne avec Chenoise pour former la commune nouvelle de Chenoise-Cucharmoy dont la création est actée par un arrêté préfectoral du 29 octobre 2018

 

Lieux et monuments

  • Vestiges de l'ancien château du Plessis (Le Plessis aux Tournelles)27 : probablement rasé à la mort de la duchesse de Fleury en 1802, racheté par un chaudronnier qui va exploiter les matériaux, M. A. de Genoude rachète le domaine, (dont la ferme) en décembre 1826, pour la somme de 300 000 Frs, son épouse Léontine de Fleury y exploitera une ferme modèle et créera des jardins28.



La nef est flanquée d'un seul bas-côté au nord. Le porche d'entrée aux baies nervurées de briques, appelé caquetoir, constitue vraisemblablement un ajout ultérieur, puisqu'il bouche partiellement une baie de la nef
  • Les lavoirs de Cucharmoy et du Plessis aux Tournelles, de la fin du xixe siècle, restaurés en 1996, possèdent un mécanisme en bois qui permettait aux lavandières de rester au niveau de l'eau.




 

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • André Hercule de Rosset de Rocozels de Fleury, duc et pair de Fleury (1715-1788), baron du Plessis aux tournelles[réf. nécessaire].
  • André Hercule Marie Louis de Rosset de Rocozels de Fleury (1767-1810). Duc et pair de Fleury, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, chevalier des Hôpitaux de sa Majesté, lieutenant général des armées, gouverneur de Lorraine et du Barrois, gouverneur particulier de la ville et de la citadelle de Nancy, gouverneur d'Aigues-Mortes, sénéchal de Carcassonne, Béziers et Limoux, seigneur de Ceilhes et Rocozels, de Lespignan… Fils d'André Hercule de Rosset de Rocozels de Fleury, duc et pair de Fleury (1715-1788), et de madame Anne de Montceaux d'Auxy, dame du Palais.
  • Antoine Eugène Genoud, dit abbé de Genoude, journaliste puis ecclésiastique au décès de son épouse Léontine de Fleury (propriétaires du château du Plessis aux tournelles le 30.12.1826), né le 9 février 1792 à Montélimar et mort le 19 avril 1849 à Hyères